Le jeu des apparences - Quand on travaille avec les médias, on apprend vite à manipuler, modifier sa propre image et celles des autres. Andrea pourra donc vous sembler tout à fait différente selon le type de relations que vous entretenez avec elle. De manière purement professionnelle, l'allemande peut vous sembler froide aux premiers abords. Méticuleuse, perfectionniste, elle a sût devenir le prédateur pour ne pas se faire manger dans ce monde de requins. On ne la voit que rarement sourire dans les couloirs de l'agence, souvent terrés derrière son bureau derrière une pile de dossiers, grattant inlassablement le papier.  Une véritable bourreau de travail, que certain pourrait même jusqu'à qualifier de tyrannique lors de certaine période particulièrement chargée.

Pour ce qui est du privé, Andrea pourrait en surprendre quelques uns. La maniaquerie presque obsessive lié à son travail disparait totalement lorsqu'il s'agit de gérer son propres appartement, ou quelconques tâches ménagères. Grande amatrice de cigare, elle est également une fervente pratiquante du poker. Sans pouvoir être qualifiée de fêtarde, l'allemande apprécie à sa juste valeur le jeu et les différents plaisirs de la vie. La plus grande partie de son énergie et de son sérieux étant dépensé dans son travail, elle préfère se détendre, et fuit comme la peste les ennuies. Ce n'est pas le genre de femme que l'on peut qualifier de " grande amie ", n’entretenant presque jamais de réelle correspondance personnelle. On ne lui confie que très rarement des secrets, et cela lui va à vrai dire très bien. Elle n'hésite pas à avoir du franc parlé avec ses proches, quitte à paraître désobligeante.

Andrea n'est pas une croyante aveugle et superstitieuse. Si elle respecte les commandements de Perfidia, elle n'a pour autant jamais eu d'attrait à la religion, et ne s'est jamais sentie croyante pour deux sous. Elle ne voit cependant aucun mal dans le système d'esclavage de la ville, considérant cela comme une sorte d'exotisme. Après tout, ce n'est pas comme si les humains se retrouvaient tous en cage ( même si cela peut rester à la sage décision du possesseurs... ) 

Sans contrefaçon... - Il va sans dire qu'Andrea est loin de répondre au critères de beauté habituelles de Perfedia. Adieu belles courbes féminines et pulpeuse... Le corps d'Andrea est grand, longiligne, presque androgyne si jamais elle décide de s'habiller de quelques manière à tromper l'oeil. Pourtant, il serait une erreur de croire qu'elle ne dispose d'aucune formes. Sa poitrine est bien existante, quoi que petite, dans une jolie forme de poire. Elle a une taille très fine, et des fesses rebondies. Mise à nue, on pourra facilement la trouver frêle et fragile. De toute manière, elle n'a effectivement pas beaucoup de force, même si elle bénéficie d'une résistance physique honorable, ne tombant que très rarement malade.

L'allemande voit son visage encadré par de longs cheveux blond pâle, naturellement raides. Ses yeux bleus en amande sont encadrés par des lunettes noires, signe incontestablement de sa pauvre vision de myope. Ses lèvres sont fines, sa mâchoire pointue. Un visage délicat, somme toute. A notez qu'Andrea ne se maquille que très rarement ; le strict minimum pour paraître réveillée au boulot ( un peu de cache cernes et de mascara, mais guère plus ), et des choses un peu plus voyante lors de soirée mondaine.

Pour ce qui est du côté vestimentaire, elle privilégie le plus souvent les pantalons aux jupes, bien qu'elle ne rechigne pas à mettre des choses un peu plus féminines quand l'occasion s'y prête. Le reste du temps, elle préfère juger en terme de praticité : tailleur pour le travail, jean et t-shirt simple les jours de repos. Il y a bien quelques robes un peu extravagante dans sa garde robe, mais elle les garde bien précieusement pour des dîners mondain...

Malgré sa nationalité allemande, Andrea n'est pas née en Allemagne. C'est dans la flamboyante Prague qu'elle vit le jour, dans une petite clinique du centre ville. D'une mère journaliste et d'un père commissaire priseur, c'est dans un milieu somme toute privilégiés, bien que ne roulant pas spécialement sur l'or, qu'elle démarra sa vie.